samedi 1 mars 2014

Nice - Toulouse : une impression de déjà-vu

Joe la Bequille jette l'éponge
Ce jour, une aube rouge se lève sur la côte d’Azur. Tous en sont convaincus, il va y avoir du sang. Le centre ville, d’apparence calme, abrite pourtant une discrète torpeur. Indubitablement, la pression monte. Les niçois sortent progressivement de leurs maisons de retraite respectives pour se rendre au Stade, tandis que quelques Indians font les cowboys sur la promenade des anglais, en draguant des allemandes.

A l’entrée sur la pelouse, la concentration est totale. Incontestablement, les violets furent galvanisés par le magnifique discours d’avant match de leur capitaine, délivré par visioconférence depuis sa maison de retraite, « Les derniers soupirs », basée à Bagatelle. Joe Zebina s'est en effet réfugié dans son fief après avoir appris que Casanova ne compte plus sur lui comme titulaire, mais il n'abandonne pas ses coéquipiers pour autant.


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Le coup d’envoi est donné. Wissam, dans la lignée de ses prestations de ces dernières semaines, affiche une ligne impeccable sur le front de l'attaque. A ses côtés, Braithwaite a un teint à faire rougir Nadine Morano. 

Dès les premières minutes, le match s’emballe. D’une surface à l’autre, les spectateurs se régalent, et assistent à quatre buts dans les 10 premières minutes, 2 pour chaque camp : deux CSC de Veskovac, qui a parfaitement pris la relève d'Abdennour, contre une reprise de volée de la tête du pied droit en ciseau de Ben Yedder, et un but involontaire du tibia d’Aurier.

« Cette première mi-temps est complétement folle » hurlera Eugène Saccomano sur les ondes de RMC avant de faire une crise cardiaque. En effet, pendant que Casanova prend son 3ème lexomil pour tenter de se calmer, Nice et Toulouse se répondent coup sur coup en inscrivant 2 nouveaux buts chacun. Ben Yedder s’offre le coup du chapeau.

A la mi-temps, le score affiche 4 partout, c'est le délire dans le Stade !

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La 2ème mi-temps reprend sur des bases plus prudentes. « Tout va se jouer maintenant » hurle Sadran, qui, en tribue présidentielle, vient de passer le 10ème tuyau à Flappy Bird.

A la 51ème,  Chantôme, en vacances sur le terrain depuis plusieurs semaines, se fait finalement remarquer en perdant un ballon important. Spajic arrive en catastrophe pour rattraper la situation et récolte un carton rouge pour un tacle à la carotide sur son vis à vis. Le stade s’ébranle, Claude Puel aussi, et Pantxi Sirieix, furieux contre l’arbitre, tacle désormais tout ce qui passe un peu trop près de son banc de touche.

Spajic, la découpeuse

A la 75ème, Ali Ahamada, sa boule cristal à la main, explique à Casanova qu'il faut faire sortir Yago sous peine de prendre un but sous peu. Casanova, cartésien s’il en est, refuse net tout en regardant le Téfécé encaisser un but gag. Furieux, Zebina, qu’on croyait en cure dans le gers, entre sur la pelouse en déambulateur pour recadrer son équipe.

Casanova, furieux, se décide à faire entrer Mamamada, non pas au goal mais en attaque, afin de profiter de son jeu de tête et suppléer Ben Yedder, qui part sur le champ en boite de nuit sur la croisette (Braithwaite étant quant à lui indisponible pour un corps au pied).

A la 82ème, Blondel est remplacé par Furman, qui ne tardera pas à récolter un carton jaune, pour avoir joué la montre sur un dégagement alors que son équipe est menée au score. Le coach violet s’apprêtait à l’insulter, mais dans la minute qui suit, le tef égalise sur une frappe de Pantxi Sirieix, qui rebondit sur le toit du Stade avant de retomber dans le but.

C’est la dernière minute. Le tef se lance à l’attaque de toutes ses forces. Sur le côté droit, Mamamada envoie un centre magnifique, qui rebondit sur Trejo, perdu dans pensées, puis s’envole dans ciel niçois avant de retomber sur Yago qui ne sait plus où est son poste. Le ballon est dévié juste ce qu’il faut pour tromper Ospina et délivrer les 8 supporters toulousains ayant fait le déplacement. Andrea le chypriote, parmi eux, sera tout heureux de récupérer la chaussette qu’Ali viendra lancer sur le kop violet pour fêter la victoire. Score final, 5-6 pour le TFC.

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Le soir même, Pierre Menès critiquera un « match ennuyeux, comme toujours avec le TFC », avant de changer d’avis quelques heures plus tard comme à son habitude. Wissam, en apprenant les propos tenus par Pierre Menès, déclarera, furieux : « Sale Gros ». Puis il ajoutera « Moi vivant, jamais tu rentres au Shanghai, sur la vie de ma reum ».

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