Ces jours-ci, de nombreux allez-retours impromptus viennent bousculer la tranquillité immortelle du Stadium. L’enceinte sacrée des Violets fourmille d’agents aux dents longues et aux portefeuilles épais, prêts à tout pour obtenir des bons de sortie à leurs protégés respectifs. Mais Olivier Sadran, toujours sur la brèche, ne s'en laisse pas compter. Il s’est empressé de mobiliser son équipe de stagiaires précaires pour assurer à ces requins un accueil salé. Camouflés derrière les comptoirs des buvettes, les jeunes supporters citoyens alternants, motivés par la peur panique du chômage, n’hésitent pas à faire usage de l’huile à friture pour faire fuir les représentants de joueurs.
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| Ils sont 25 candidats au départ, ils n'en restera bientôt plus un seul |
Mais il en faut plus pour décourager les braves négociants d’êtres humains. Alors que certains ont cru pouvoir amadouer le Président Sadran en multipliant les signes extérieurs de richesses, ce dernier a rapidement mis les choses au point : la filière européenne de l’est ne renouvelle pas assez vite l’effectif, il y aura donc des déçus parmi les candidats au départ. Pris en otages, les pauvres joueurs ont affublé le club toulousain d’un surnom affectueux : la « Maison des Regrets ». Et déjà, la rébellion gronde. Si Capoue, Tabanou et Braaten font partie des favoris au départ depuis plusieurs semaines déjà, quelques joueurs aux dents longues ne s’en laissent pas compter. Présentation des outsiders :
Serge Aurier : au Téfécé depuis à peine un an et demi, le fier Serge a rapidement propulsé Ninkov sur la touche. Pendant de long mois, il a porté à lui seul le flanc droit du Téfécé, associé à un Yannick Djalo aussi inutile que grotesquement coiffé. Mais le légendaire 4-5-1 étant basé sur la totale inefficacité des côtés, le marathonien du désert a déstabilisé un système parfaitement calibré pour jouer le maintien. Casanova a donc rapidement repris en main le garnement. Depuis lors, le beau Serge a retrouvé tout le quelconque qui caractérise d’ordinaire les latéraux du Téfécé. Sur la 2ème partie de saison, dépassé techniquement par Sirieix (la honte) et physiquement par Zebina (double honte), il est rentré dans le rang, avant de se blesser. Il se dit dans les milieux autorisés que cette blessure fut auto-infligée, causée par les terribles pressions de Pavle Ninkov, qui ne supporte plus les bancs depuis son dernier séjour en prison. Terrorisé, Aurier ne serait donc pas opposé à un départ vers une équipe d’avenir, comme Lyon, qui pourrait effectivement jouer le maintien aussi très bientôt.
Serge Aurier : au Téfécé depuis à peine un an et demi, le fier Serge a rapidement propulsé Ninkov sur la touche. Pendant de long mois, il a porté à lui seul le flanc droit du Téfécé, associé à un Yannick Djalo aussi inutile que grotesquement coiffé. Mais le légendaire 4-5-1 étant basé sur la totale inefficacité des côtés, le marathonien du désert a déstabilisé un système parfaitement calibré pour jouer le maintien. Casanova a donc rapidement repris en main le garnement. Depuis lors, le beau Serge a retrouvé tout le quelconque qui caractérise d’ordinaire les latéraux du Téfécé. Sur la 2ème partie de saison, dépassé techniquement par Sirieix (la honte) et physiquement par Zebina (double honte), il est rentré dans le rang, avant de se blesser. Il se dit dans les milieux autorisés que cette blessure fut auto-infligée, causée par les terribles pressions de Pavle Ninkov, qui ne supporte plus les bancs depuis son dernier séjour en prison. Terrorisé, Aurier ne serait donc pas opposé à un départ vers une équipe d’avenir, comme Lyon, qui pourrait effectivement jouer le maintien aussi très bientôt.
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| "D'où y'a main?" |
Cheikh M’Bengue : l’excellent latéral gauche de la saison 2010-2011 est porté disparu depuis bientôt deux ans. Il aurait en fait été remplacé au sein de l’effectif par son petit frère, Cake M’Bengue, qui n’aura pas réussi à faire illusion bien longtemps. Heureusement, il semblerait que les recruteurs des autres clubs ne s’en sont pas encore aperçus. Une vente bien sentie de l’imposteur permettrait ainsi d’effacer enfin le manque à gagner du recrutement d’Emmanuel Rivière, encore qualifié par Olivier Sadran de « toucher rectal financier ». Le véritable Cheikh M’Bengue se serait en fait reconverti dans le cinéma d’horreur, où il parvient, mieux que dans le football, à mettre à profit son physique si particulier. Affublé de son plus horrible sourire, il serait pressenti pour incarner Cheikh l’éventreur dans un film éponyme, prochainement dans les salles.
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| Au volant comme sur le terrain, Cheikh ne peut se soustraire à la verbalisation |
La suite au prochain épisode !
LOOOOOOOOOOOOOL !
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