dimanche 28 juillet 2013

Hommage à Daniel Braaten : éloge de la nonchalance de foi

Le départ de Daniel Braaten, si soudain, a laissé les supporters toulousains dans le désarroi le plus total, orphelins de leur coqueluche favorite. Le Koala s’en est allé, et avec lui tout ce qu’il représentait. Car Daniel était plus qu’un joueur. Seul norvégien noir de l’histoire de l’humanité, il s’est rapidement imposé comme un joueur à part.

Il faut dire que sa personnalité est autant unique que son physique agréable à l’œil. Daniel est un rêveur, un philosophe des temps modernes, porteur d’une pensée nouvelle, qu’il entend imposer par l’exemple : la nonchalance de foi. 

C’est que le jeune homme est bien davantage prolifique en écriture que sur un terrain de football. Son best-seller « Pour la semaine de 8h et une procrastination d’état » a trouvé place depuis des années dans les meilleures librairies, entre Platon et Marc Lévy. 

Selon Yannick Djalo, Dan aurait également pour habitude de porter ses sous-vêtements à l'envers

Si son départ du club fut un moment particulièrement éprouvant pour Alain Casanova, il semblerait que le Koala ne soit pas parti sans nous laisser une petite part de lui. Non pas qu’il ait déféqué une nouvelle fois sur la pelouse du terrain d’entrainement, trop éloigné des toilettes. En fait, au hasard que Mickael Firmin, désœuvré, vagabondait aux alentours, le jeune joueur fit une découverte déterminante : sur un coin de pelouse, gisait un cahier, enterré négligemment. Interloqué, Mika se saisit du manuscrit, s'installa confortablement sur la belle pelouse synthétique et commença à observer l’ouvrage. Sur la première page, il était inscrit, avec l'écriture d'un enfant en bas âge : « Le Livre de Daniel, manifeste de la nonchalance assumée», et un peu plus bas « ou comment glander au Tèf en passant pour un pro ».

Passionné, Mika Firmin dévora le manuscrit avec plus d’appétit qu’un barracuda. Les jours suivants, il s’appliqua à mettre en œuvre les nombreuses recommandations du livre. Et cela se remarquait. Alain Casanova lui lançait des regards approbateurs, tandis que les émissaires de Luzenac, présents en force aux entrainements, lui faisaient de l’œil de façon presque dérangeante. Sur le chemin de la réussite, et désormais surnommé le Chinchilla par les supporters, en référence à son illustre ainé nordique, Mickael Firmin est en passe de réussir son transfert vers un club où il pourra, ad nauseam, appliquer ses préceptes. C’était le cadeau d’adieu d’un joueur comme JouerLeMaintien les aime. 

Puisse-t-il, sous d’autres cieux, trouver un havre de glande propice à son bonheur.

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