Le debrief' du match : Ennjimi, roi de l'enfilade

"Tu veux des thunes? Alors tire mon doigt"

C’est le cœur gros que le Téfécé rentre de Paris avec une nouvelle défaite dans l’escarcelle, qui brise sa bonne série et nous rappelle que le maintien est encore loin, tout au bout du chemin. 

A la descente du bus, les joueurs ont le regard hagard et la mine déconfite. Wissam Ben Yedder leur aurait fait découvrir les folles nuits parisiennes - elles n’ont plus de secrets pour lui - comme pour les aider à oublier la "sodomie arbitrale" © qu'ils viennent de subir.

Pourtant, le match n’avait pas si mal commencé. Un centre bien senti dès les premières minutes trouvait Didot au point de pénalty. Le spécialiste des frappes les plus molles du monde plaçait sa tête mais Sirigu, après avoir relacé sa chaussure et lu son horoscope, s’interposait. Et ensuite, plus rien : des parisiens qui trottinent, comme alourdis par leurs patrimoines, et des toulousains valeureux mais paralysés, à l’image de Steeve Yago, à la demi-heure de jeu, qui s’effondre lamentablement pour chercher une faute qu’il n’obtiendra pas. Sa meilleure action du match. 

Steeve Yago fait parler sa technique

Zlatan a un gros nez

A noter également le duel musclé qui opposa Abdenour et Ibra-j’me-la-pète-ovich. Ce dernier, malgré toutes ses provocations, ne parvint pas à percer la défense d’Aymen, et c’est même notre golgoth du Kalahari qui gagnait le duel du charisme, ne laissant à Ibra-je-sens-mes-pets-ovitch que les mauvais gestes pour exister. Terrorisé par le défenseur vedette du Tèf, il finit par se rabattre sur Aguilar. Mais ce dernier a fait face à plus coriace lors de sa longue carrière de trafiquant de drogue. Zlatanné comme une petite fille et inexistant dans le jeu, l’attaquant parisien nous offrit plus tard une sortie dans une apothéose pathétique, agrémentée de menaces en direction du banc toulousain. Le tout avec l’assentiment le plus total de l’arbitre, qui, en raison de ses sentiments pour le parisien, ne pouvait décemment oser lui reprocher quoi que ce soit. 

Car c’est bien M. Ennjimi qui fut le héros parisien de cette rencontre. Après n’avoir pas sifflé un possible pénalty pour le PSG, on avait pourtant cru à son intégrité : main de Didot dans la surface – on rappellera la règle, la main ne va pas au ballon et il ne s’agit pas d’une augmentation volontaire de la surface du corps, il était donc difficile de siffler. Mais sur une première simulation de Menez et un coup franc généreusement accordé, l’arbitre faisait fi d’une belle faute dans la surface sur un défenseur toulousain pour accorder un premier but à son club de cœur du portefeuille.

Said Ennjimi prend ses consignes

En 2ème mi-temps, les toulousains étaient revenus sur le terrain remontés comme des coucous suisses par un Casanava qui, pour la première fois de sa vie, fit preuve de caractère sur le banc de touche. Mais sur un tacle parfait de Spajic (et non pas SpaHic, comme le prononcent les journalistes dyslexiques pro-parisiens de Canal +), l’homme en jaune, aidé par son assesseur, sifflait un pénalty imaginaire pour conforter la victoire des qataris. Terrorisés à l’idée de ne pas toucher leurs chèques, le trio arbitral allait jusqu’à refuser, au cas où, un but parfaitement valable à Ben Yedder en toute fin de match.  

Contacté par nos soins, Bryan Bergougnoux, notre chroniqueur de choc, a commenté : « Saïd Ennjimi est un scélérat, que dis-je, un démon. Ses liens avec la franc-maçonnerie et le cercle du Siècle ne sont plus à prouver, et il a fait la preuve de son allégeance aux forces maléfiques bobos qatariennes. D’après mon enquête, il serait même lié aux attentats du 11 septembre ainsi qu’à l’affaire du bijoutier de Nice. Cette engeance serait plus à sa place en DH ! ». Nous ne lui donnerons pas tort sur ce dernier point.