dimanche 13 janvier 2013

Le maintien ? Oui, mais avec la manière !


"Faire les bons choix"
Sur ce blog, nous parlons du maintien. Mais il s'agit là d'un concept vague qui mérite une analyse plus poussée. Explications.

Jouer le maintien, c'est faire en sorte de rester en Ligue 1 au terme de la saison. C'est une stratégie de jeu qui s'oppose à jouer le titre, comme le PSG, ou encore jouer la relégation, objectif poursuivi par des clubs tels que Troyes et Nancy. Les plus ambitieux jouent la double relégation, comme les Glasgow Rangers en 2012 ou encore... le TFC en 2001.

Depuis le passage au championnat à 20, le TFC ambitionne donc en premier lieu d'assurer la 17ème place, synonyme de maintien. La saison passée, Lorient a su se maintenir avec 39 points. Mais le maintien n'est pas une science exacte: la saison précédente, Nice a dû accumuler non moins de 46 points pour prolonger son visa en L1. En moyenne, sur les dix dernières saisons, le maintien est acquis avec 41 points.

Après le match à Saint-Etienne, le TFC culmine à 27 points avec 18 matchs restant à jouer. Comment grapiller les 14 points manquants d'ici à la fin de saison ? Plusieurs scénarios se proposent à nos Violets:


  1. Le maintien décomplexé: gagner les cinq prochains matchs pour assurer 42 points rapidement et pouvoir partir en vacances le 16 février. Indice de probabilité: 2%.
  2. Le maintien laborieux: 10 défaites, 5 nuls et 3 victoires. Dans ce scénario, le maintien est généralement acquis à la dernière journée sur un but de Sirieix. Indice de probabilité: 34%.
  3. Le maintien dégressif: jouer l'Europe jusqu'à la 30ème journée pour brouiller les pistes avant de terminer la saison en trombe sur 8 défaites consécutives. Indice de probabilité: 66%.
  4. Le maintien raté: dans un excès de zèle regrettable, oublier l'objectif premier du club et terminer sur ou au pied du podium. Indice de probabilité: 9%.

Le maintien laborieux, ici en 2008

Se maintenir dans l'élite est donc un exercice de style extrêmement complexe. Il appartient à chacun (joueurs, staff, supporters) d'en assimiler les rouages afin de pouvoir jouer le maintien le plus sereinement possible.

N'hésitez pas à partager d'autres scénarios de maintien qui vous semblent pertinents.

3 commentaires:

  1. Et le maintien ou on finit en ligue 2 ? (car Siriex marque pas du bon coté) ^^

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  2. Votre blog est assez drolatique et talentueux, je ne le nie pas (où donc allez-vous chercher tout cela!!?) mais je me permettrais une critique.
    Plutôt que de chambrer systématiquement avec cet humour potache, je pense que ce blog gagnerait en crédibilité et en capital sympathie s'il pratiquait un peu également l'autodérision ainsi que la critique positive.
    A ce sujet, je vous invite à feuilleter un ouvrage du philosophe Jankélévitch intitulé "L'ironie" sur la différence fondamentale au sein de l'humour entre "l'ironie" et la" moquerie".
    Selon Jankélévitch, la moquerie - qui souligne ou caricature certains traits chez l'autre - le dévalorise, le tient en quelque sorte à l'écart. Alors que l'ironie (au sens étymologique du terme "interroger")vise à l'interroger dans ses pratiques, son mode d'être, mais en misant sur son intelligence, sans casser le lien avec lui. La moquerie isole, l'ironie vise à instaurer le dialogue, un monde en commun. La moquerie est "grimace", l'ironie "sourire", c'est même le "sourire de l'esprit" pour le philosophe. "L'ironie tend la perche à celui qu'elle égare", comme dit joliment Jankélévitch.
    Je vous invite donc à faire un peu plus souvent montre d'autodérision et d'ironie dans ce blog et pas seulement d'humour potache qui, certes très inventif et drolatique, est cependant un peu répétitif dans son dessein ou plutôt son absence de dessein, "se fendre la gueule" n'étant pas un but en soi.
    L'humour est subversif ou il n'est pas; on peut aussi - sans abandonner ce registre si essentiel et cet instrument magique qu'est l'humour - arriver à critiquer avec bienveillance et ainsi dépasser ce stade de l'humour potache, "l'humour pour l'humour", un peu ennuyeux au final.


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  3. c'est un bonheur de vous lire.

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