jeudi 17 janvier 2013

Le Téfécé présente son nouvel hymne

La quête du Maintien, par Gandanova
Comme vous avez pu vous en rendre compte ces dernières semaines, le Téfécé cherche encore et toujours son hymne officiel. Un chant qui ferait vibrer le Stadium, dans la victoire comme dans la défaite, et le rendrait ivre de joie plutôt que de colère. Découvrez aujourd'hui les coulisses d'un choix de toute première importance qui permet, l'espace d'un instant, d'oublier la quête mythique du maintien. Révélations.


Pour mener à bien ce projet crucial, Olivier Sadran a recruté ces derniers mois, dans le plus grand secret, une armée entière de stagiaires-citoyens pour son service communication, issus des meilleures écoles de foot de la région. Afin de dénicher au plus vite la perle rare, le Président Sadran, sans aucune autre forme de procès, les a fait travailler nuit et jour, reclus dans l'enceinte sombre du Stadium. Olivier était alors confiant en l'avenir du projet. Mais la visite des services sociaux, qui l'ont sommé de rémunérer les stagiaires et de respecter leurs plages de repos, est venue briser son rêve. Furieux, il aurait menacé de vendre le club, avant de se rétracter, faute d'acheteur. "Puisque c'est ça, je prolonge Casanova pour 10 ans !" aurait-il lancé à un inspecteur du travail impassible, avant de fondre en larmes.
 
Olivier Sadran est touché en plein coeur du portefeuille
Si Olivier Sadran a réagi de façon si "tabanesque", ce n'est pas seulement qu'il exècre la dépense, mais également qu'il considère ce projet comme tout à fait primordial pour la survie du club. Convaincu de longue date de l'absurdité du "Se Canto", puisque personne n'en connait ni comprend les paroles, Olivier a d'abord misé sur un hymne pour le moins festif : "la digue du cul". Présenté lors du match contre l'Olympique de Marseille, le chant a provoqué un tôlée inattendu. Entre les critiques acerbes du jardinier de la Mairie, le rire pervers de Yannick Djalo et les évanouissements dans le Stade (ndlr, il s'agirait en fait d'endormissements), le Président des Violets n'a pu que se rendre à l'évidence.

Adrien Regattin face à la barbarie
Dès le match suivant, un hymne plus consensuel fut donc introduit: "Nuit de folie", de Début de Soirée. Mais l'échec fut une nouvelle fois cuisant pour Olivier et sa fine équipe de communicants précaires. Et pour cause : le Stadium affichant une proportion importante de supporters de moins de 15 ans, qui ne connaissaient pas le tube, le chant excluant a fini par provoquer de terribles affrontements entre la tribune "jeunes supporters citoyens" et ses voisines. Wissam Ben Yedder et Adrien Regattin, qui passaient par là, auraient alors été pris à partie par quelques adultes vengeurs et légèrement commotionnés.

Olivier Sadran, furieux de devoir financer d'onéreux pansements, a dissout dans l'heure son équipe de stagiaires. Heureusement, Jouer Le Maintien a pris le relai pour donner un coup de pouce salvateur au club de son coeur. Respire Olivier, on fait ça gracieusement. Sans plus attendre, découvrez, en exclusivité, le tout nouvel hymne du Téfécé, sur un petit florilège des moments marquants de ce début de saison:


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