vendredi 7 décembre 2012

Toulouse - Ajaccio: cauchemardesque

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La détermination d'Etienne Didot
Ce soir, la ferveur s'empare de la ville rose au coup d'envoi du match... puis s’éteint dans un souffle après le csc d'Abdenour à la 6ème minute.

Dans la foulée, Bergougnoux, qui s'est trompé de TFC, rentre sur la pelouse, poursuivi par la sécurité.
Stupeur et panique dans le stade quand il tacle violemment Ninkov, pour échapper à Casanova, furieux de revoir celui qui a porté à bout de bras l'industrie du fast food de la région, et dont le départ a causé la perte de centaines d'emplois dont celui du cousin du coach violet, anciennement gérant d'un kebab dans le quartier résidentiel de Reynerie.
A la 23ème minute, Capoue est expulsé à son tour pour avoir lancé sa chaussure sur un émissaire d'Arsenal venu superviser Braaten, lui même ayant été exclu quelques minutes aupavant pour ivresse manifeste et placage sur Ochoa.

Pantxi est alors appelé par le banc toulousain pour faire son entrée à la place de Tabanou, qui a décidé de se casser pour rejoindre les locaux d'RMC, où il a désormais ses petites habitudes.

Contre toute attente, Pantxi Sirieix récolte un carton jaune pour avoir gagné du temps sur son entrée. En effet, il aura mis plus de 6 minutes à remettre son maillot, qu'il avait enfilé dans le mauvais sens. Furieux, il se plaint auprès du 4ème arbitre puis prend à partie Etienne Didou car ce dernier ne lui a pas remis le brassard qui lui revient de droit, de par son statut d'international et sa coiffure.

Mr Cailleux sort alors des tribunes pour remettre de l'ordre mais déclenche la colère de tout le virage ouest, et est finalement copieusement insulté par le virage entien, soit pas moins de 11 personnes, pour la plupart âgées de 8 à 11 ans.

C'est à ce moment là que Sissoko tente un contrôle orienté qui blesse au visage l'entraineur corse et rebondit dans la Garonne. Le ramasseur de balles, Nicolas Dieuze est furieux. Le banc ajaccien se lève comme un seul homme, et la fébrilité ambiante finit par déclencher une bagarre entre Anthony Bancarel et Jacques Bréda, le speacker aussi appelé "l'ancien".

Pendant que Mamamada tente de les séparer, l'attaquant corse s'y reprend à trois fois pour marquer dans les cages vides le 2ème but d'Ajaccio, après avoir buté respectivement sur un poteau puis un coéquipier.

Abdenour, furieux, décide à son tour de quitter le stade, en soutenant Zebina qui s'est fait un lumbago en regardant un peu trop haut dans les tribunes, où des supporters ont organisé des combats de coqs, afin de surmonter l'ennui du triste spectacle auquel ils sont sujets.

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A la mi-temps, Sadran, furieux, giffle Ben Yedder et le prive de sortie avant de vendre le club à un émissaire qatari venu superviser Aguemon. La 2ème mi-temps reprend sur un rythme effréné à 8 contre 11, et bientôt 12 quand l'arbitre, voulant replacer son micro, laisse entrevoir un maillot d'Ajaccio sous le sien.

Alain Casanava, furieux, décide alors de changer de tactique. Il replace Mamamada en pointe, et Blondel, en larmes, fait son apparition sur le terrain, soutenu par Mickaël Landreau, pour évoluer sur le couloir gauche, tandis que Mbengue passe au goal.

Sirieix, déjà averti, poursuit son contentieux avec le 4ème arbitre, qui, furieux, finit par exercer son droit de retrait.

A ce moment précis, une mouette se pose sur les cheveux d'or du beau basque. Furieux, il tue l'animal d'un coup de serre-tête. M. l'arbitre, ami des bêtes, ne s'en laisse pas compter, et sort un deuxième jaune synonyme d'expulsion et de perte du match sur tapis vert pour les violets.

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Peu après le coup de sifflet final, Alain Casanova déclarera avoir retenu des choses positives, et notamment disposer d'une bonne base de travail pour assurer le maintien au plus vite. Pierre Ménes, furieux du spectacle proposé, déclarera quant à lui: "J'aurais encore préféré faire du sport qu'assister, impuissant, à la chute du football français". Trois jours plus tard, il reviendra sur ses propos en soulignant la solidité du groupe.

Un match d'ores et déjà à oublier. 

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